- Accueil
- Carnet de voyage
- Photos
- Videos
- Itinéraire
- Visas
- Matériel
- Infirmerie
- Vous vous demandez
- Ils nous ont fait rêver
- Merci !
- Page Facebook
- Recette du Beshbarmak
Ah ça c'est sûr ... elle a l'air un peu moins alco... - Recette du Beshbarmak
rrrroooohhhh... ben ça c'est un cours de cuisine q... - Vous vous demandez ...
Salut Eric & Lydie, On s'est rencontré en faisant ... - Malaisie: A voir
Hello Eric et Lydie Le temps a passé depuis votre ... - Malaisie: A voir
J'aimerais vous contacter car je prépare un long v...
Pour le (double) plaisir ...
Alors vite fait pour rassurer tout le monde après les derniers évènements en Colombie : on est à Ipialès, à 6km de l'Equateur et TOUT VA BIEN !!! On s'est fait toute la route depuis Popayan, genre 5000m de dénivelé, mais les gens étaient toujours aussi sympas, nous laissaient camper chez eux et les paysages étaient tout simplement magnifiques. On en dit plus quand les photos seront passées de l'appareil à l'ordi. Mais en attendant, on s'octroie un jour de pause ici, on aime bien les colombiens et on ne sait pas ce qui nous attend 6km plus loin
Par contre, suite au dernier commentaire d'un certain Quentin à propos de cette inoubliable expérience, je ne résiste pas au plaisir de partager et commenter un article visible sur les sites de la BNP et de La Croix
Extrait choisi :
" ...
La charge de récolter les procurations à l’étranger incombe aux équipes des ambassades. Ce qui n’est pas sans poser problème lorsque l’on se trouve dans un pays de 2'700'000 km² comme le Kazakhstan et qu’il faut récupérer celles des Français résidant chez le voisin kirghize. « J’ai fait 600 kilomètres en une journée pour aller à Bichkek, la capitale du Kirghizstan, récupérer des procurations », soupire Jeannick Blaise-Durand, consule adjointe à Almaty, l’ancienne capitale kazakhe.
Et il vaut mieux ne pas manquer cette tournée consulaire, car seuls deux bureaux de vote, à Almaty et Astana, la capitale actuelle, seront mis en place au cœur de ces vastes steppes d’Asie centrale. « J’avais envoyé un mail à tous les membres de la communauté pour leur demander où ils souhaitaient que l’on organise le vote. Je n’ai reçu que deux réponses… », se désole-t-elle.
..."
Immanquable ...
Donc, si on en croit le journaliste qui l'a interviewée, Mme Blaise Durand a tout d'abord du mal à encaisser les 600km de route effectués dans la journée. Ceux qui font ça tous les jours pour gagner une misère pourraient lui répondre : "Mais ma ptite dame, vous êtes pas morte ? Vous êtes pas en prison pour la vie ? Alors c'est quoi vot' problème ? Vous vous êtes pas fait racketter à la frontière au moins ?"
Elle se désole ensuite de n'avoir reçu que deux réponses à son email ! Pour ce point là, j'ai des informations de première main et je m'étonne même qu'elle ait reçu 2 réponses ! Suite à mon vague problème de racket, l'email et les 2 (deux) relances que j'avais adressés au consulat étaient restés sans réponse. Et lors de ma visite au consulat, Mme Blaise Durand en personne m'avait expliqué pourquoi : elle n'avait reçu aucun des 3 messages car : "les boites (ndlr : email) elles sont pleines alors c'est vraiment pas la peine de les utiliser ... (énervée)" !!
On peut donc en conclure que après avoir reçu 2 réponses concernant les bureaux de vote, la boite email du consulat était à nouveau pleine ! (Oui, la boite mail du consulat est bizarre, elle sature rapidement ...).
Si toutefois ce problème de boite mail a été réglé au consulat, le faible taux de réponse peut aussi s'expliquer par les bonnes habitudes que le consulat à inculqué aux expatriés locaux : ne pas répondre aux emails considérés comme inutiles. En effet, si Mme Blaise Durand trouve pénible de faire 600km de route (dans un pays grand comme 4 fois la France), il y avait de toutes manières peu de chance que le consulat se donne la peine d'ouvrir un bureau de vote à plus de 50km de Almaty ou Astana ... Donner son avis était probablement une pure perte de temps ...
Fin de mon analyse personnelle de ce bel article.
A nouveau, si quelqu'un pense que mes propos tombe sous le coup de la loi contre les "outrages à agent public", ou autre, merci de m'en faire part, je corrigerai le tir au plus vite, dans la limite de mes moyens de communication. (mais d'ailleurs, existe-t-il une loi contre les "outrages PAR agent public" ?)
Et pour finir, si quelqu'un a une expérience positive à partager à propos des services consulaires français à Almaty, je serai très heureux de la publier et d'annoncer enfin une amélioration de ce côté là.
Aller, nous on va manger un "pollo - papas a la frances" (poulet rôti et frites).
Anecdote : le poulet est parfois rôti depuis longtemps et il est donc recuit par friture avant d'être servi pour être sûr de tuer toutes les bactéries qui ont eu le temps de se développer ...
Mais on aime quand même :D
PS de Lydie : Moi qui pensais en avoir terminé avec la thérapie "post-Jeannick" je peux tout reprendre à zéro ... Mince de mine, il tremble toujours autant en pensant à elle.
Ingrédients pour une montée
Après 3 nuits de repos à Armenia, on se réveille sous la pluie. Une fois n'est pas coutume, c'est Lydie qui insiste pour rester un jour de plus (qu'elle mettra à profit en en écrivant le dernier article). Un jour de repos de plus pour mon poignet, c'est pas mal non plus. Les anti-inflamatoires font leur effet, et la douleur diminue rapidement, même si ma main prend des tons successivements jaune, rouge et bleu. La tente est réparée mais le nettoyage des saccoches attendra, le style crado c'est pas mal en fait, ça va bien avec la chemise racommodée 4 fois.
Bref le lendemain on repart presque en pleine forme et presque sous le soleil. On voulait aller voir Salento, un petit village réputé typique dans la montagne, une petite boucle de 60km. 30km et quelques collines plus tard, on rebrousse chemin alors que le but est en vue, à 9 km de là. Le temps gris et la la dernière vallée à traverser rendent le lieu beaucoup moins attrayant que prévu et ont raison de notre motivation initiale. Y'a des jours comme ça ...
On rejoint alors la Panaméricaine pour filer au sud à travers la région du café où les "fincas", propriétés de campagne, souvent magnifiques, sont transformées en hôtels avec piscine pour accueillir les nombreux touristes colombiens. Malgré le café qui sèche à même la rue, on reste quand même un peu sur notre faim car on aura vu plus de bananiers que de plantations de café (mais pourtant les bananes nourrissent plus que le café non ??).
50km plus loin, fini le café, place à la canne à sucre sur 200km de plaine. Les conducteurs sont toujours sympas, une dame nous offre même nos consommations. Mais la route n'est pas très intéressante et on galère pour trouver à camper : les habitants sont très gentils, mais aucun ne veut avoir d'ennuis avec les compagnies de sécurités qui patrouillent la nuit pour surveiller les immenses plantations de canne et qui se demanderaient bien ce que fait une tente dans les parages. A 20h, dans la nuit noire, on finit à l'hôtel dans un petit bled dans une ambiance tendue après 122km.
Le lendemain, on trace encore à travers le sucre, en compagnie des camions remplis de canne jusqu'à déborder et qui nous font des caries rien qu'avec leur odeur. Heureusement, ils roulent moins vite qu'en Australie ...
A midi, on se dirige à nouveau vers la place centrale d'un de ces petits villages pour trouver un jus de fruit frais à 50 centimes, mais là des policiers en patrouille à moto nous arrêtent. Pas question d'aller plus loin tous seuls, ils nous escortent directement au poste, transformé en place forte. On comprend que c'est dangereux pour les touristes mais la raison nous échappe et on mangera donc notre pique nique dans la salle TV des flics. Au moment de repartir, le grand chef arrive et nous explique alors que cette ville, Punto Tejada, sert de citée dortoir pour les locaux à la peau sombre qui travaillent pour l'industrie de la canne à sucre. Et visiblement l'ambiance est pas géniale, surtout si tu as la peau blanche. Pas de problème pour nous, la patrouille nous escorte à nouveau 1km en dehors de la ville, le pouce toujours sur la gachette. Ambiance.
Pas d'autre problème en vue, tous les autres bleds sont sûrs d'après le chef, les problèmes sont concentrés ici. On prend note.
30km plus loin la montée vers Popayan commence ; on prend quand même le temps de goûter le jus de canne local, pressé dans une machine presque toute en bois magnifique ; comme en asie, une demi mandarine pressée complète la boisson qui rafraichit toujours autant (c'est pas vraiment une mandarine puisque ça a la peau verte, mais je ne connais pas le nom local).
Mais le soir arrive et dans un grand soulagement, on trouve un terrain de foot abandonné au milieu d'un village bienveillant qui nous laisse l'utiliser pour la nuit. Plat, pas de vent, jolie vue sur la montagne et des chevaux qui font le spectacle. Ca faisait longtemps que le camping sauvage n'avait pas été aussi facile et confortable ...
Du café, des bananes et sucre, rien de tel pour avaler les 1500m de déniv sous une petite pluie rafraichissante. Bon, comme d'habitude quand on a un objectif pour la nuit, les derniers kilomètres sont interminables, surtout que là, les conducteurs sont beaucoup moins sympas. Mon majeur à repris du service pour la première fois en Colombie ; après 2 semaines, d'abstinence, c'est presque un record.
Mais on trouve un hôtel sympa, des bons coins pour manger et la ville, toute de blanche vêtue (non, pas de neige malheureusement), a conservé son style colonial.
On revoit aussi Jen et Dave, entrevus à Cartagène, et on va avec eux prendre un bain d'eau chaude sulfurisée dans des sources dans la montagne. Les 40°C des bassins nous feront oublier la pluie, par contre le trajet en bus et en jeep nous rappelera combien nous sommes devenus sensibles au mal des transport :(
Et comme ça nous fait du bien de passer du temps avec des confrères, on repart demain avec eux en direction de l'Equateur. Ca nous change de notre routine, il faut s'adapter un peu, ça fait des nouvelles discussions, ça apporte du neuf de temps en temps !
4 -5 jours de route et on en aura fini de la Colombie, on regrette presque de ne pas prendre plus de temps mais le sud nous appelle et la pluie nous fait un peu fuir ...
Une ligne pas toute droite ...
Mais pas d'inquiétude, nous aurons le temps de récupérer : le bus de 14h est plein, ainsi que celui de 15h30. Nous achetons donc des billets pour le premier bus disponible qui partira ce soir à 19h30. Plus de 5h à patienter dans la gare de bus, à regarder les gens arriver ou repartir. On prend notre mal en patience, mais nous ne sommes pas très rassurés de savoir que nous allons arriver à Bogota en pleine nuit. L'idée de devoir rouler dans la capitale, en plus de nuit, ne nous amuse pas du tout, mais nous n'avons pas tellement le choix !
On nous avait dit que nous arriverions à Bogota vers 16h30 le lendemain, mais évidement il est presque 20h lorsque nous arrivons finalement dans la capitale. Une fois les vélos remontés, les bagages chargés et le GPS allumé, nous nous mettons en route pour les 10 km qui nous séparent de la maison de la famille de Vicente, le copain de ma soeur Cosette qui va nous accueillir. La route se passe pour finir pas trop mal, il y a pas mal de pistes cyclables, et même si comme partout dans le monde on perd du temps du fait des trottoirs et des voies sans issues, on gagne un peu en tranquillité. Après une douche chaude et une bonne nuit de sommeil, les deux jours qui vont suivre seront surtout dédiés à la réparation des vélos. Nous avions achetés des pièces en Nouvelle-Zélande mais certaines se sont révélées incompatibles (merci Shimano :( ), alors Eric n'a plus qu'à tout recommencer. Heureusement il y a quelques bons magasins de vélos, un peu loins certes, mais bien mieux fournis que dans beaucoup d'autres pays.
Cherchez la maison de 3 étages pour vous rendre compte de l'échelle !
Le matin du 17 avril, nous commençons l'ascension du col de la Linea. Des milliers de camions nous accompagnent pendant les deux jours et demi que durera notre montée. Des milliers de camions et de voitures mais pas un seul ne nous aura fait peur, pas un. Ici, voir un camion de 52 tonnes qui ralenti dans une montée à 10% pour ne pas nous écraser, c'est la norme ; dans tous les autres pays qu'on a vu jusqu'à maintenant, ça s'appelle un miracle. Au bout d'une demi journée, on arrête de compter le nombre de pouces en l'air de la part des chauffeurs, on en a vu plus en 2 jours qu'en 2 ans (même si les serbes et les thais étaient aussi assez bons pour ça). Bref, c'est parfois dans une ambiance de Tour de France qu'on monte ce col !
Comme d'habitude après un col, on s'habille chaudement (il fait 7°C), on fait une petite photo et voilà, s'en est fini de cette première ascension de col Andin !
2 km plus tard, on descend tranquillement quand soudain je vois Eric tomber juste devant moi et glisser à plat ventre en compagnie de son vélo sur 5 mètres en plein milieu de la route ! Il me hurle de faire attention : il y a de l'huile sur la route ! Une vraie patinoire sur au moins 10 m de long !!! Presque aussi vite, je le vois se relever, ramasser son vélo et venir au bord s'asseoir sur le mur. On a les deux le coeur qui va à mille à l'heure en imaginant ce qui se serait passé si un de ces milliers camions arrivait en sens inverse ou nous suivait d'un peu trop près ... Mis à part son coude et son genou égratignés, c'est surtout son poignet droit qui a tapé très fort et qui lui fait de plus en plus mal, de minute en minute. Ça n'a pas l'air catastrophique, il peut encore le bouger mais l'hypothèse d'un retour anticipé nous trotte quand même dans la tête. Côté matériel, rien de grave : un rétro démonté, des sacoches souillées mais pas trouées, contrairement aux habits et surtout à la tente qui pour une fois séchait en dehors du sac et se retrouve maintenant avec 8 aérations supplémentaires ; pas top quand on voit les trombes d'eaux qui peuvent se déverser par moment :(
Le plus long aura finalement été de faire corriger les papiers pour l'assurance : "Marron Villeurbanne" c'est une couleur d'yeux et un lieu de naissance pas un nom et un prénom ... Le monsieur n'avait pas les yeux en face des trous en lisant son passeport. Reste le plus gênant : un méchante douleur dans sa fesse gauche : l'infirmière ne maîtrisait visiblement pas encore tout à fait les injections d'anti-inflammatoires ...
Mais encore une fois tout le monde a été d'une amabilité remarquable.
A 19h, nous voilà dans un hôtel à 17'000 pesos la nuit (CHF 8.-) pour s'y reposer 2 jours. C'est pas cher, la petite dame de l'accueil est aussi super sympa, mais on se demande encore pourquoi on ne paie pas 15'000 comme les autres clients ...
Armenia est une petite ville un peu bordélique sans attrait particulier si ce n'est les rues remplies des marchands ambulants de toutes sortes : piles, chaussures, lampes, mais surtout coco, mangues, goyaves, churros et empanadas (beignets de poulets, haricots rouges ou patate ou tout ensemble) et des minutes de téléphone. On adore !
PPS: "drogas" en français c'est peut-être plutôt des médicaments ...
C'est quoi le texte ?
On reprend les mauvaises habitudes : un petit mot vite fait avant de repartirde Bogota.
Un peu de mécanique de vélo (oui, encore .... :( ), un peu de visites touristiques et beaucoup de pluie, beaucoup de discussions très intéressantes avec nos hôtes qui nous ont même gâtés avec une fondue pour notre dernier jour ! Merci beaucoup à eux ! Et voilà, nos 4 jours à Bogota sont déjà passés ; mais comme la ville est quand même à 2600m d'altitude, le programme du jour ne s'annonce pas trop difficile avec 2000m de dénivelé négatif et 20°C de plus. Mais évidement, ici c'est déjà les Andes alors demain, c'est 2500m positif.
C'est parti pour un grand huit cycliste de quelques mois ...
"C'est quoi le texte ?
- aahh
- aahh ??
- AAAAAHHHHHHHHHH !!!!!!!! "
- Acclimatation caraïbesque
- VIDEO - Nouvelle - Zélande
- VIDEO - Bahia Grande
- Terre ! Terre !
- En mer ...
- 2 jours de plus, au moins.
- 731 jours plus tard ...
- Dites 33
- Hors des sentiers battus ...
- Kiwipédia - L'Encyclopédie de Nouvelle Zélande
- Il pleut, il pleut bergère ...
- Joyeux Noël !
- Ca y est. On y est.
- Pacific Pearl
- Rencontres et retrouvailles
- S Y D N E Y
- A la bourre ...
- de Adélaïde à Melbourne ...
- ça, c'est fait ...
- En direct de Pimba : 7-8 :(
- Un point de vue
- Rock attitude
- Vous reprendrez bien un peu de désert ?
- 37-17
- Première à droite ... dans 1400 km
- Comme un symbole
- Salle d'attente a Dili
- Pas assez Timorés ...
- ferry, bus, plage, mantas, etcetera
- Fais comme les romains.