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Bilan - PneusLes pneus méritent bien un bilan à part tant c'est un sujet incontournable entre cyclos. C'est même le sujet numéro 1 des questions que les gens nous posent à propos des vélos : "Et vous faites comment quand vous crevez ?" C'est facile, on ne crève pas. Ou presque. Avant et pendant le voyage j'ai lu et entendu beaucoup de compte rendu à ce propos. Certains faisant état de centaines de crevaisons et de dizaines de pneus usés en quelques mois. Alors je me suis dit que je me pencherai un peu sur la question à l'occasion. Et après avoir bien tâté le terrain, j'en arriverais presque à croire que certains aiment vraiment épater la galerie en racontant des histoires incroyables ou bien qu'ils aiment bien se mettre des épines dans le pied en achetant du matériel inadapté et/ou en en prenant aucun soin. Certains aiment aussi sûrement se mettre délibérément des épines dans le pied pour pouvoir raconter des histoires incroyables par la suite ... Nous n'avons rien inventé en achetant des pneus "Marathon" de la marque Schwalbe et ils ont été encore meilleurs que ce qu'on pensait. Il ne faut pas se fier aux quelques photos qui suivent, aussi impressionnantes soit-elles. Elles montrent juste que c'est très facile de faire peur avec quelque chose qui relève finalement de l'anecdote. N.B. : Nous ne sommes absolument pas sponsorisés par Schwalbe et je leur achèterai encore de bon coeur beaucoup de leurs produits. En bref,Avec nos deux vélos et 41'000 km chacun, nous avons :
Ce qui me fait dire qu'en prenant un peu de temps pour sélectionner le matériel et en ne faisant pas n'importe quoi avec, il n'y a absolument aucune raison que les pneus et les crevaisons soit des boulets à trainer tout au long d'un voyage. Pour ceux que ça intéresse, voilà un peu plus de détails :
Avant proposPour que tous les chiffres suivants aient du sens voilà quelques données préliminaires à prendre en compte : Chargement des vélos :
Qualité des routes : Difficile à dire, nous n'avons noté les kilomètres de pistes qu'à partir du ... Chili ... Et une piste roulante fait parfois moins de mal aux pneus que des pavés ou du goudron avec des trous. Mais dans l'ensemble, on doit frôler les 90% de goudron, avec de grandes disparités toutefois. Depuis le Pérou jusqu'à la fin, on doit presque atteindre 40% de piste.
SchwalbeNos roues sont en 26" et nous avons utilisé uniquement des pneus de la marque Schwalbe. Nous avons essayé plusieurs modèles différents de leur gamme "Marathon". Voir les tableaux ci-dessous. Certains trouvent que c'est vraiment abusé de payer 45 CHF pour un bout de cahoutchouc avec "Schwalbe" marqué dessus, surtout quand tu peux trouver des pneus chinois à 5 CHF. Mouais ... Avec une durée de vie moyenne de 17'000 km, les Marathon XR nous reviennent à 2,60 CHF par 1'000 km. Et ils auraient sans doute duré encore bien plus longtemps si j'avais fait attention à la pression plus tôt. Je n'ai pas de point de comparaison valable, mais j'ai quand même l'impression que c'est pas si cher que ça, sans même compter le temps et l'énervement économisé à chercher et changer des pneus plus souvent. Je testerai sûrement une autre marque un jour, mais ça sera vraiment par pure curiosité, parce que je n'ai vraiment pas grand chose à reprocher à la gamme "Marathon", même si ils ne résistent pas encore à des attaques de clous ...
Chambres à airPour les chambres à air, presque que du Schwalbe aussi. Des 4 d'origine, 2 ne reverront pas la Suisse à cause de trous trop grands ou mal placés (voir photo précédente : la rustine pour réparer le trou sur le côté du pneu était juste à hauteur de la jante et ne tenait pas). On en a utilisé 3 ou 4 en plus de celles d'origine. Un truc pratique quand même si les jantes le permettent : les valves Shrader (les mêmes que pour les voitures), ça permet d'utiliser toutes les stations de gonflage pour voitures ; mes bras me remercient (encore que c'est le seul exercice qui leur reste quand on fait du vélo ...). Parfois la pression de ces stations n'est pas suffisante pour un pneu de vélo et plafonne à 3 bars. Il faudra alors finir à la main quand même. 2 chambres à air de secours, Lydie répare la chambre percée pendant que je remonte le pneu avec une chambre sans trou.
Quelle largeur ?On est partis avec des pneus en 2 pouces (2"). C'est un peu large, mais ça fait aussi office d'amortisseur comme ça. On finit avec des 1.75" à l'avant, un peu plus roulant. Si les Marathon mondial existaient en 1.75" je me laisserai sûrement tenter.
Quelle pression ?On l'a appris à nos dépend, c'est finalement très important pour la longévité des pneus et des jantes et pour limiter les crevaisons. Pour nos pneus, la plage de pression recommandée était de 3 à 5 bars. Je m'en suis finalement tenu à ce réglage à 4 bars, avec une pompe à manomètre. Il me semble très difficile de faire la différence à la main entre 3 et 5 bars ; en roulant chargé, j'arrive à faire une légère différence mais ça reste très intuitif. Lydie ne remarquait rien. Si la route était un billard sur une grande distance je montais parfois à 4.5 et si c'était de la piste, je descendais à 3 - 3.5 bars. Dans tous les cas, il se passait rarement une semaine sans que je vérifie la pression. Et finalement la longévité de nos pneus me fait dire que ce n'était pas un mauvais choix. Ma pompe : une Crank Brother double débit, corps en alu avec un mano très précis si j'en crois les comparaisons effectuées avec les stations de gonflage. (j'ai l'impression de décrire une bagnole tunée ...) On avais aussi toujours une petite pompe de rechange en plastique au cas ou l'autre nous lâchait ou si on prenait des routes différentes.
Intervertir pneus avant et arrière régulièrement ?Je ne l'ai pas fait car je pense que celà augmente la probabilité d'avoir les deux pneus défaillants dans un laps de temps réduit. En les laissant toujours à la même position, il y a moins de place pour une surprise : le pneu arrière devrait tenir beaucoup moins de kilomètres que l'avant. Le seul cas où j'intervertirais éventuellement avant et arrière, c'est si mon pneu arrière risquait de lâcher avant d'atteindre le prochain pneu de rechange (magasin ou poste restante). Ce qui amène à la question suivante :
Pneu de rechange ou pas ?Celà dépend de chacun. Moi j'essaie de toujours en avoir un. Pour plusieurs raisons : Deuxième point donc : je n'aime pas devoir prendre le bus ou faire du stop à cause de matériel défaillant, il y a déjà bien trop d'autres raisons qui nous y oblige parfois, je ne veux pas en rajouter, sinon on finirait par voyager en stop. Et avec un pneu de rechange (et sans intervertir pneus avant et arrière, voir plus haut) je rallonge considérablement mon autonomie de ce côté là. En plus, à chaque fois qu'un pneu a lâché (ce qui peut malgré tout arriver n'importe quand même avec un pneu avec peu de kilomètres) et bien on aurait été bien déçus de devoir faire du stop jusqu'au prochain pneu de rechange ; on aurait à chaque fois raté quelques centaines de kilomètres de magnifique balade à vélo. L'inconvénient majeur reste évidement le poids, minimum 500g pour un Dureme tringle souple. Mais bon, c'est même pas autant qu'une gourde d'eau. Pour nous ce n'était pas un problème. (surtout quand on sait que Madame garde toujours 1kg de farine au fond du sac pour pouvoir éventuellement faire du pain (si j'ai encore le temps-si il fait beau-si tu es sage)
En vracLa colle à rustine a une fâcheuse tendance à sécher bien plus vite que les pneus ne crèvent lorsque le tube est ouvert. J'avais toujours un petit tube neuf au cas où. Le centrage d'un pneu sur une jante peut s'avérer assez pénible à réaliser ; nos pneus aimaient bien rester coincé un peu trop bas dans la jante à certains endroits. Est-ce que c'est grave si le pneu n'est pas centré ? Je ne sais pas trop, mais j'imagine qu'une dysymétrie de montage ne peut avoir qu'un effet négatif sur la durée de vie du pneu. Alors j'essayais toujours de faire en sorte que ce soit bien le bourrelet du pneu qui soit en appui sur le bourrelet intérieur de jante et que la distance entre la jante et la bande réfléchissante du pneu soit la même des deux côtés et sur toute la circonférence. Après plus d'un an, quelqu'un m'a finalement donné un bon conseil tout bête : humidifier le flanc du pneu juste avant de le gonfler, si possible avec de l'eau savonneuse. En montant le pneu en pression, il se centrera tout seul. Parfois je devais les gonfler à 5 bars pour les centrer et je redescendais la pression ensuite.
Modèles testés
Plus de chiffres !(1) Nous n'avons pas le détail du nombre de kilomètres de piste et d'asphalte pour chaque pneu. Certains ont mangé plus de cailloux que d'autres (2) "Distance entre crevaison" = "Km Total" / ("Nb Crevaisons" + 1) pour différencier les pneus qui ont une crevaison de ceux qui en ont zéro. Et sous une autre forme (grâce à la magie du tableau croisé dynamique) :
Ce que j'en retiens :
Commentaires (25)
Bilan vélosEt oui j'aime bien le matériel, et j'aime bien aussi donner mon avis. Alors voilà le résultat. Conditions de test : Elément : Marque - type / Commentaire / Retour d'expérience Cadre : Aarios Matériel
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