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En terre Inca
Nous quittons Huaraz un mardi matin sous le soleil. La route est maintenant très fréquentée puisqu'elle rejoint la Panamericaine sur la côte et Lima. Nous rallongeons nos anti-cons et prenons notre mal en patience. Demain nous sauterons dans un bus pour nous avancer plus au sud. En attendant nous profitons d'une soirée et d'une nuit étoilée magnifique avec vue sur la cordillère blanche.
Le lendemain nous franchissons un col à plus de 4000m après quelques kilomètres dans une vallée très tranquille. Et à partir de là c'est une descente de plus de 100km qui nous fera perdre de l'altitude comme jamais, mais avec un vent de face a peu près aussi fou que tous les chiens et leurs maitres ... En quelques heures nous nous retrouvons au bord de la mer.
S'en suit un long trajet en bus, pénible mais nécessaire pour nous permettre de gagner du temps pour la suite et fin de notre voyage. Nous ne voulons pas passer encore 1 an sur la route et devons donc faire des choix. Nos priorités à ce jour sont donc: Le Machu Pichu, le lac Titicaca, le Salar de Uyuni et la route des Lagunes puis la Patagonie et peut-être Ushuaia. Programme beaucoup trop chargé pour les quelques mois qu'il nous reste alors ce bout de route (de plus de 1000km quand même ...) entre la côte et Cuzco se fera en bus. Et ça n'a pas changé, nous détestons toujours prendre le bus. Entre les risques de casser du matériel ou de se faire voler un sac nous ne sommes jamais très tranquille...
Alors pour s'encourager on pense à la famille Bertin et on se dit que nous, ce n'est pas si pire. Nous n'avons que nos deux vélos à nous occuper et cela se passe finalement beaucoup mieux que ce que nous avions craint. Nous montons facilement dans un premier bus pour rejoindre la capital en 3 heures. 3 heures à contempler les dunes de sable et la mer derrière une vitre et coup de bol en arrivant à Lima nous n'aurons même pas besoin de sortir du terminal et d'affronter la jungle urbaine puisqu'un autre bus partira pour Cuzco d'ici même dans 2 petites heures. Une aubaine. Voilà tout ce que nous verrons de Lima !
S'en suit un long trajet en bus, pénible mais nécessaire pour nous permettre de gagner du temps pour la suite et fin de notre voyage. Nous ne voulons pas passer encore 1 an sur la route et devons donc faire des choix. Nos priorités à ce jour sont donc: Le Machu Pichu, le lac Titicaca, le Salar de Uyuni et la route des Lagunes puis la Patagonie et peut-être Ushuaia. Programme beaucoup trop chargé pour les quelques mois qu'il nous reste alors ce bout de route (de plus de 1000km quand même ...) entre la côte et Cuzco se fera en bus. Et ça n'a pas changé, nous détestons toujours prendre le bus. Entre les risques de casser du matériel ou de se faire voler un sac nous ne sommes jamais très tranquille...
Alors pour s'encourager on pense à la famille Bertin et on se dit que nous, ce n'est pas si pire. Nous n'avons que nos deux vélos à nous occuper et cela se passe finalement beaucoup mieux que ce que nous avions craint. Nous montons facilement dans un premier bus pour rejoindre la capital en 3 heures. 3 heures à contempler les dunes de sable et la mer derrière une vitre et coup de bol en arrivant à Lima nous n'aurons même pas besoin de sortir du terminal et d'affronter la jungle urbaine puisqu'un autre bus partira pour Cuzco d'ici même dans 2 petites heures. Une aubaine. Voilà tout ce que nous verrons de Lima !
Nous aurons le temps d'aller faire un tour à la banque pour payer nos billets, manger une omelette sur les bancs de la salle d'attente et de charger tranquillement nos vélos et nos sacoches dans l'énorme soute du bus.
Je me gave d'anti-nauséux en prévision de la route de montagne qui nous attends et somnole une grande partie du trajet. Eric regarde les films et essaie tant bien que mal d'étendre ses longues jambes. 24h plus tard nous nous retrouvons dans l'ancienne capitale Inca, prêt à affronter une autre jungle cette fois: celle des touristes venus en masse pour visiter LE site incontournable de l'Amérique du Sud, le Machu Pichu.
Nous passerons d'abord quelques jours à Cuzco, occupés à réparer les crochets de nos sacoches qui s'usent et qui cassent les uns après les autres et à faire le tour des magasins de sport pour trouver une nouvelle chemise et une nouvelle paire de chaussure pour Eric. Deuxième paire et deuxième chemise en 2 ans ce n'est vraiment pas du luxe. Mais cette fois je ne supportais plus de le voir avec sa vieille fripe, nous profitons donc du développement touristique de Cuzco pour se remettre à neuf.
Nous passerons d'abord quelques jours à Cuzco, occupés à réparer les crochets de nos sacoches qui s'usent et qui cassent les uns après les autres et à faire le tour des magasins de sport pour trouver une nouvelle chemise et une nouvelle paire de chaussure pour Eric. Deuxième paire et deuxième chemise en 2 ans ce n'est vraiment pas du luxe. Mais cette fois je ne supportais plus de le voir avec sa vieille fripe, nous profitons donc du développement touristique de Cuzco pour se remettre à neuf.
Mais Cuzco ce n'est pas seulement le Machu Pichu. Pas moins de 16 sites archéologiques et autres musées se trouvent dans la région, plus ou moins loin de la ville. Après quelques jours de repos et notre matériel en état nous nous lançons à l'attaque du circuit touristique. Première étape, Saqsaywaman que nous visitons à pied depuis Cuzco et qui nous donne un bon aperçu de ce qui nous attend au Machu Pichu. Une foule impressionnante se presse au milieu des murailles construites au début des années 1500 et détruites en partie par les espagnols dès 1537
Il fait beau, l'après-midi est agréable malgré ce premier bain de foule, nous sommes prêts à partir découvrir la région dès le lendemain. Un premier bus nous conduit jusqu'à la citadelle de Chinchero puis nous ferons équipe avec un autre couple de touriste pour diviser les frais du taxi collectif pour faire la boucle de Moray et des salines. Nous découvrons dans le premier site des terrasses en forme d'amphithéâtre, profondes de 150 mètres et servant d'expérimentation pour améliorer les cultures.
Le deuxième site est toujours en activité et produit plusieurs tonnes de sel par an par un système d'irrigation et d'évaporation carrément hallucinant.
Le retour sur la route principale prendra un peu plus de temps, on se disait bien que se serait un miracle si nous ne tombions pas en panne vu l'état de notre taxi. Et ça ne manquera pas, la piste cabossée fini de détruire la direction de notre engin roulant et nous attendons patiemment un véhicule de remplacement sur le bord de la route.
Cherchez l'erreur
Nous finissons la journée à Ollantaytambo et gardons la visite de la citadelle pour le lendemain matin. Notre guide Lonely Planet nous parle d'un petit village Andin typique où peu de choses ont changés ces 700 dernières années. Je ne sais pas si les incas mangeaient déjà des pizzas et payaient leurs souvenirs avec leurs Mastercard mais nous ne voyons plus grand chose d'authentique dans ce bazar, ça promet pour la suite !
7h du matin, nous sommes aux portes de la citadelle et nous passerons plus de 2h à nous promener entre les ruines. Entre les temples et les canaux d'irrigation, le site est grand et nous profitons pleinement de l'endroit, grâce peut-être aussi au fait d'être pratiquement seul à cette heure matinale.
A peine le temps d'avaler notre petit-déjeuner que déjà un combi traverse la place du village et recrute des passagers en direction de Santa Maria. Un peu plus cher que le bus on n'hésite pourtant pas longtemps. Plus rapide et surtout plus confortable que le bus, nous avons peut-être une chance d'arriver ce soir déjà à Aguas Calientes, appelé aussi le village du Machu Pichu. On se souvient du récit de Jean-Marc et Marie et on appréhendait un peu le trajet de 4h debout sur la route de montagne. C'est fou comme une route paradisiaque à vélo peut tourner en enfer lorsqu'on est dans un bus. Je me concentre pour garder mon repas dans l'estomac pendant qu'Eric admire la vue. Nous sommes assis et "grâce" à la conduite sportive de notre chauffeur nous arriverons à destination en moins de 2h30.
Santa Maria, un autre taxi collectif nous amènera jusqu'à Santa Teresa et de la un énième transport nous conduira jusqu'à la centrale hydroélectrique ou la route se termine. Depuis là, nous ferons comme une centaine d'autres touristes cherchant a éviter le racket de la ligne de train, seul moyen motorisé d'accéder au village (et facturé 50 US$ par personne) nous marcherons le long de la ligne du chemin de fer pendant 2h.
Santa Maria, un autre taxi collectif nous amènera jusqu'à Santa Teresa et de la un énième transport nous conduira jusqu'à la centrale hydroélectrique ou la route se termine. Depuis là, nous ferons comme une centaine d'autres touristes cherchant a éviter le racket de la ligne de train, seul moyen motorisé d'accéder au village (et facturé 50 US$ par personne) nous marcherons le long de la ligne du chemin de fer pendant 2h.
Une ballade magnifique au milieu de la forêt avec la rivière Urubamba d'un côté et le Machu Pichu au dessus de nos têtes.
Au bout du chemin le village transformé par le tourisme d'Aguas Calientes. Mais comme toujours, rien n'est si pire. Nous trouvons une chambre très bon marché et au calme et mangeons comme à notre habitude au marché pour 5 soles (CHF 2.50 / € 1.80)
Nous nous couchons tôt ce soir là, demain la journée va être longue et nous n'avons pas l'habitude de tous ces transports en bus alors on s'écroule avant 21h.
Nous nous couchons tôt ce soir là, demain la journée va être longue et nous n'avons pas l'habitude de tous ces transports en bus alors on s'écroule avant 21h.
4h30 notre réveil sonne et nous n'avons pas besoin d'une deuxième sonnerie pour nous lever. Aujourd'hui nous allons au Machu Pichu, l'excitation est à son comble et c'est à la lueur de notre lampe frontale que nous rejoignons le premier poste de contrôle. S'en suit une montée de moins d'une heure pour rejoindre l'entrée principale. ça bouchonne sec dans les escaliers, nous ne sommes pas les seuls à nous être lever tôt ce matin et nous sommes plus d'une centaine à attendre l'ouverture des portes à 6h précises. Le soleil est déjà levé à cette heure là et de toute façon les montagnes environnantes empêche un lever de soleil sur le site. Les gens se précipitent en direction du sentier qui mène au point de vue et à notre tour nous franchissons la dernière série d'escaliers avant de découvrir à notre tour ce qui nous à fait venir ici.
Le Machu Pichu, on l'a vu des centaines de fois en photo et sous tous les angles, mais le voir là devant nous l'instant reste spécial. Personne n'arrive à dire quel était vraiment cet endroit. Une ville pour les élus Incas ? Un endroit de cérémonie seulement et pas une ville ? Nous écoutons les nombreux guides qui déversent leurs discours aux autres touristes mais tout n'est que supposition et personne ne sait vraiment pourquoi les Incas avaient construit ce site ni son usage réel.
Beaucoup de brodage donc alors on se contente de se promener au milieu des ruines et de profiter d'un semblant de calme. Nous ne savons pas si à force de voir tous ces endroits incontournable depuis 2 ans nous rendent blasés, mais nous n'aurons pas eu de grande émotion à découvrir le Machu Pichu. Certains paysages des Andes nous laissent un souvenir plus marqué. Est-ce du au fait de ne pas être arrivés ici en vélo ? Ou devenons-nous vraiment difficiles à impressionner ? Nous nous souvenons d'Angkor Wat au Cambodge, du volcan Bromo en Indonésie ou de Uluru en Australie qui nous avaient donnés la chair de poule et on ne peux pas nier que nous restons ici un peu sur notre faim.
Chaque visiteur veut sa photo avec le Machu Pichu
ça fait très prétentieux d'écrire tout ça mais notre blog reste un endroit où nous nous sentons libre d'exprimer nos sentiments ou nos déceptions afin de nous souvenir de ce que nous avions ressentis sur le moment. L'endroit est certes particulier mais nous ne voyons rien de plus que ce que nous avions pu voir avant sur papier. Impressionnant oui, 100 fois oui, mais pas au point de nous faire ressentir une grande émotion.
A partir de 10h le site se rempli et ça devient carrément impossible de circuler librement. Plus de 1000 personnes font la visite chaque jour alors on étouffe rapidement et vers midi nous sommes de retour au bord de la rivière. Nous ne retournons pas au village et nous mettons directement en route pour faire le chemin inverse et retourner à Cuzco.
Nous ne sommes pas pressé et Eric fait même un saut dans la rivière. Un dernier regard sur les ruines et nous nous engouffrons dans un taxi puis dans un autre et finalement la honte suprême, c'est un minivan pour touristes qui nous ramènera en ville, des vélos sur le toit ...
Après plus de 6h de transport et notre réveil matinal de ce matin nous arrivons à Cuzco épuisés et à la nuit tombée. Nous ne savons vraiment pas comment font les autres touristes, mais nous sommes plus fatigués après ces 3 jours en sac-à-dos qu'après 10 jours à vélo !
Retour à Cuzco ou les touristes en route ou de retour de la montagne se croisent. Les magasins de souvenirs ne désemplissent pas, les agences de trek racolent sur la place centrale en concurrence direct avec les salons de massage et je ne peux m'empêcher de penser: tout ça, pour ça... Voilà, nous aurons fait le Machu Pichu mais le cirque commercial qui l'entoure dénature un peu l'ambiance que j'espérais mystique. Tant pis, cela restera quand même un grand moment touristique et je ne regrette absolument pas d'avoir tant dépenser pour y aller.

D'autres cyclos sont arrivés à l'auberge Estrellita et aujourd'hui 28 juillet c'est la fête nationale. Nous allons donc profiter de discuter avec les autres venant du sud, des menus dans la rue à 3 soles et nous remettre en route quand nous aurons récupérés, lundi sûrement ...
Commentaires
Bon Vent un peut être à bientôt
Gros bisous à vous 4 et bonne reprise
Bonne continuation
Mais le Chili est proche est la neige est là jusqu'en octobre, alors si on se dépêche on va troquer les vélos pour des lattes !!
Bonne suite et oubliez pas de goûter le ceviche !!!
Des becs
Pisac était notre dernière étape Cuzconienne en partant direction l'altiplano ... Bonne reprise à vous et gros becs
Je comprends tout à fait le "tout ça pour ça". On devient effectivement de moins en moins impressionnable à force de vivre l'exotisme au quotidien. Mais je pense que la magie qui vous a un peu manquée au Machu Pichu, vous l'avez laissez dans tous ces transports et dans ce côté "événement exceptionnel". Ca aurait été différent en se réveillant sur place, comme ce qu'on a fait à Angkor, non ? A votre avis, ya moyen de se glisser sur le site, ou à proximité, ou au moins à un endroit avec un vue dessus, pour planter la tente ou dormir à la belle ? Car ça ferait une différence j'en suit sûr !
Bravo pour vos aventures et vos récits en tous cas. Je viens de rattraper les 2 derniers et je sens la motivation parcourir mes mollets !
Gros Becs comme on dit chez vous.
Rémy
Gilbert
Pour le bus, c'est la première fois depuis longtemps que j'arrivais à dormir, puisque justement j'avais pu les attacher comme je voulais et que donc je ne stressais pas à chaque virage en imaginant un dérailleur arraché ou une poignée de frein tordue ...
Pour vous redonner un peu d'émoi, je viens d'héberger un cycliste qui a fait ça en famille
bnmercat.free.fr/
bonne poursuite
Pour ce qui est du lien, j'ai de plus en plus un respect sans nom pour ceux qui font ce genre de voyage en famille. Nous on trouve ça déjà super dur parfois alors avec 1, 2 ou 3 gamins comme la famille de francais juste devant nous, ça nous parait tout simplement inimaginable pour le moment. La fatigue peut être ? Merci encore !
ça fait plaisir de lire ça, je me sens moins seul! Et du coup, après le récit de matthieu Monceaux qui racontait deja le coup de la marche le long de la voie de chemin de fer, l'attente à 6h du mat' avec des millions de palus, m'est avis que je verrai jamais ces ruines autrement qu'en photo, pas le courage que vous avez eu!
Y'a pas des fous furieux pour l'approcher en parapente, sinon? Bref, belle aventure de votre part, et vivement que vous repartiez sur la route... Titicaca, le salar d'Uyuni, les lagunes, le desert d'Atacama... rhaaaaaaa ça ça me fera repartir pour sûr!
@Remy:
Me suis fait tirer mon vélo de voyage que je m'étais remonté, et du coup je pense que le prochain sera un vélo couché.
Les boules pour ton velo ! Reflechi bien ou tu veux voyager avec ton velo couche, ici en Am sud, c'est pareil qu'en Asie, le velo couche doit etre le sujet de discussion numero 1 voir le seul et unique quand tu rencontres des gens ... Nous on supporterait pas, ca depend des caracteres ... Bon courage !
Pour le futur trip Am sud, un bon vieux vélo à selle fera bien l'affaire, à moins que ce ne soit en tandem...
J'espère que sinon tout va bien pour vous, dit Lydie elle fait toujours "dring dring". gros becs