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NEWS - Almaty ... c'est fini ...Après avoir rempli les formalités de l'administration Kazakhe et avoir subi l'arrogance dégradante et gratuite de Madame Jeannick Blaise-Durand, vice consule de France à Almty, pour avoir osé demander un conseil suite au racket a la frontiere le mois dernier, nous revoila sur la route, mais sous la pluie ... Normalement, la frontière chinoise est a 4 - 5 jours de velo ... A plousse ! Commentaires (8)
Des montagnes, de la confiture et des yourtes !Notre arrivée au Kyrgyzstan aura pris plus de temps que prévu. D'après notre petit planning, nous devions visiter la vallée de Fergana à l'est de Tashkent en Ouzbékistan puis rejoindre Osh du côté Kyrgyz. Mais voilà, les relations politiques entre ces deux pays sont assez tendues, surtout depuis les événements d'avril et juin derniers. Beaucoup de voyageurs sur la route et pourtant aucune information vraiment fiable, les règles du jeu changeant à tout moment. Tantôt ouvertes, tantôt fermées, puis ouvertes mais uniquement pour les touristes ou dans un seul sens, puis à nouveau fermées, les frontières jouent avec nos nerfs ... Nous cogitons pendant plusieurs jours pour essayer de trouver une solution et nous devrons finalement passer par le Kazakhstan (voir articles précédents ...) C'est donc après un passage exprès de 6 jours au Kazakhstan que nous entrons au Kyrgyzstan par Taraz. Il pleut ce jour là, et la température est en dessous de 10C°. Très peu de circulation, notre moral est un peu comme le ciel: tout gris. On plante la tente proche d'une maison abandonnée et nos piquets en profitent pour nous lâcher. C'est toujours dans les situations pas drôles qu'il faut commencer à réparer le matériel. Le lendemain, un petit col à plus de 3000 mètres nous attends et on monte tranquillement dans la vallée. Beaucoup de brouillard et donc peu de visibilité, impossible d'apercevoir la moindre montagne depuis 3 jours. Et plus on monte, plus la petite pluie fine se transforme en neige et bien vite en tempête. Nous ne savons pas ce qui nous attends de l'autre côté, mais ce qui nous démoralise encore plus, c'est que des dizaine de camions rempli de yourtes démontées redescendent dans la vallée pour passer l'hiver. Restera-t-il encore des gens là-haut ? Et surtout verrons-nous les yourtes Kyrgyzes qui nous font tant rêver ? Un dernier effort et le col passé, il nous est tout simplement impossible de redescendre, le froid nous gelant les mains et nous empêchant d'utiliser nos freins. Mais les yourtes sont là ! Il reste bien quelques familles de ce côté ci de la montagne et nous voyant peut-être transi de froid nous font signe de venir boire un thé. Nous n'hésitons pas très longtemps et nous nous retrouvons très vite avec une tasse bien chaude dans les mains et 2 vestes de plus sur les épaules ! Vous l'aurez sans doute deviné, mais l'invitation au thé s'est bien vite transformée en invitation à prendre un goûter, en invitation à rester manger le beshbarmak (voir recette illustrée) et en invitation à rester dormir au chaud. On est sur un petit nuage. On espérait bien pouvoir dormir une fois dans une yourte et celle là tombe vraiment bien ! On s'en rendra compte plus tard, mais en une seule soirée, nous aurons goûté aux meilleurs des plaisirs Kyrgyz : le pain fait maison, le beshbarmak, et surtout les confitures d'abricot, de fraise, de framboise, comme jamais nous avions mangé ... Reste le kymys (lait de jument fermenté), la crème et la margarine faite maison pour lesquels il doit falloir être véritablement Kyrgyz afin de les apprécier à leur juste valeur :). Nous nous endormirons emmitouflés dans des couvertures, tous alignés sur le sol de la yourte, elle même entourée de 5 chiens, 2 vaches, 43 chevaux, et 248 moutons. Le lendemain matin au réveil, la tempête est loin derrière et le soleil est revenu ... S'en suivront une dizaine de jours à se balader au milieu des montagnes, des canyons, à suivre des rivières au petit bonheur la chance pour finalement découvrir un lac perché tout là haut sur la montagne avec encore plus de neige, plus de yourtes,plus de confiture et plus de paysages magiques ! Mais tout n'est pas tout rose non plus. Dans les yourtes, il y a pas de douche, il y a pas toujours de poele et la porte est en permanence ouverte pour laisser passer un peu de lumière .. et donc de froid ... Et les gens ne sont pas toujours très honnête non plus. Il existe au Kyrgyzstan un organisme qui s'appelle le CBT (Community Based Tourism) qui fonctionne comme une agence de voyage pour les touristes en offrant des services comme des locations de voitures, des réservation de séjours dans les yourtes avec balade à cheval et comment monter une yourte par exemple. Cette association a surtout été mise sur pied pour venir en aide au paysans et aux familles qui vivent très pauvrement dans ce petit pays d'Asie Centrale en proie à des difficultés énormes. Alors oui, ce système améliore le quotidien de ces gens parfois démunis de tout et vivant dans une précarité assez hallucinante, mais l'effet pervers, c'est que les hôtes en question voient parfois dans le touriste un gros billet de dollar et essaient maintenant de leurs soutirer tout ce qu'ils peuvent. Nous aurons vécu les deux extrêmes : un accueil et une générosité sans borne alors que la pauvreté de ses gens était flagrante, mais aussi des hôtes qui nous demandent le double de ce qui se pratique généralement pour un service minimum. Mais cela ne nous empêchera pas de continuer notre route dans ce pays qui devient petit à petit un des endroit où nous avons eu le plus de plaisir à rouler depuis le début de notre voyage. Mis à part les routes qui ressemblent plus à des pistes nous aurons une bonne dose de montagnes, de nature, de gens sympas et d'émotions en catégorie 5*. Après le lac Song Köl, nous passerons quelques jours à Kochkor (pour récupérer et surtout pour se doucher) puis nous nous dirigeons vers une vallée parallèle au sud du lac Issyk Köl. Nous y découvrons un autre aspect du Kyrgyzstan, après les yourtes et les bergers, place aux paysans dans les champs. C'est la saison de récolte des pommes de terre et en 2 min nous voilà à nouveau invités à boire le thé, etc, etc ... Sauf que cette fois, nous resterons deux jours complets,juste le temps de manger des patates, de boire de la vodka, de ramasser des patates, de ramener les troupeaux à cheval, de boire de la vodka, de re-trier les patates, de manger du Beshbarmak et de re-boire de la vodka ... Nous reprendrons d'ailleurs la route ... enfin ... le chemin, à moitié saouls après avoir bu 5 godets avant même que 9h ait sonné ... Malgré les nuits dans des endroits parfois douteux et les gueules de bois, ces rencontres nous permettent de mieux ressentir le quotidien des Kyrgyzs : pas beaucoup de moyens financier, un revenu mensuel qui dépasse rarement les 2000 Sums par mois (environ 50 $) pas ou peu d'éclairage publique dans les rues des agglomérations, pratiquement rien d'autre que des tomates, des oeufs ou des biscuits sur les étals des magasins. Mais surtout de la vodka. A 60 Sum la bouteille (entre 1 et 2 $) c'est un produit très (trop) accessible et les gens ne s'en prive pas. 3 fois sur 4, quand nous faisions nos emplettes dans le magasin du village, un père de famille, une grand-mère (si, si ...), ou même des enfants dévoués, venaient acheter leur petite bouteille ... Et les effets étaient assez souvent visibles dans la rue ... Dommage de voir que le gouvernement laisse ses concitoyens se détruire de telle manière en espérant ainsi les garder au silence de leurs agissement pas toujours politiquement corrects ? Parlons politique d'ailleurs. Puisqu'en ce mois d'octobre, nous sommes en pleine période de campagne pour les élections du parlement. L'ex président ayant fuit suite aux heurs du printemps 2010, pas moins de 29 partis se bouscule au portillons pour réélire une assemblée le 10 octobre puis un nouveau président dans 2 ans ... Nous avons ainsi aperçu tout au long de notre traversée du pays un nombre d'affiches et de slogans assez incroyable. (Exemple : "le 10-10-2010, votez la liste 10 !") Il y en avait pour tous les goûts et surtout de toutes les couleurs. Les observateurs locaux prévoyait des violences dans la région de Osh et nous avons donc renoncé à prolonger notre visa et à filer en Chine par le col de Irkesham. C'est donc par Bishkek que nous ressortirons du pays, exactement 30 jours après y être entrés, en ayant fait un dernier petit passage dans les montagnes pour profiter des sources d'eau chaudes et se relaxer un peu. Bishkek qui nous aura laissé assez indifférent, sauf peut-être pour l'hostel dans lequel nous sommes restés 3 jours et qui s'est révélé comme "the place to be" (Tous à Sakura Guesthouse !) avec de bonnes soirées en compagnie d'autres voyageurs, cyclo ou non. Encore une fois, le Kyrgyzstan ... c'est GEANT ... PS: Les photos du Kyrgyzstan sont en ligne ! Le militaire, la vice-consul et le touriste ...Petite fable Kazakh ... C'est l'histoire d'un touriste français qui voyage avec sa belle autour du monde. Partis le matin de Tashkent, ils passent sans problème les formalités ouzbeks et ressentent à nouveau cette excitation préalable à tout nouveau passage de frontière. Arrivés du côté Kazakh, ils ne comprennent pas bien les pourquoi les premiers policiers Kazakh leur demande 10$ pour leur donner le petit formulaire d'immigration, sur lequel il est marqué "Gratuit" en gros ... Malgré des explications élaborées ("Dollars ! Dollars !"), les touristes ne comprendront jamais et les policiers renonceront. 15 min plus tard, la belle a son nouveau tampon dans son passeport et le touriste s'avance pour quémander lui aussi le précieux sésame. A ce moment précis, un militaire Kazakh avec 4 étoiles sur chaque épaule vient lui taper sur le bras et lui demande de le suivre immédiatement. Interloqué, le touriste lui répond que oui il va venir, mais seulement lorsque sa belle aura pu revenir en arrière pour venir avec lui. 5 min plus tard, après que la barrière fut rouverte et que la belle eut pu revenir, voilà le touriste et sa belle escortés par le policier jusque dans une salle d'interrogatoire. Le militaire, fort de son expérience, suspecte le touriste de détention de stupéfiants. Il procède donc a une fouille ciblée des bagages, notamment des appareils photos, au cas où le touriste aurait pris une photo de la cachette dans laquelle il aurait planqué la came. Après 30 min, le militaire Kazakh informe le touriste qu'il n'a pas trouvé de drogue (le nul ...) mais que le fait de ne pas avoir obéi sur le champ à son ordre de le suivre lui vaut 5 jours de prison ... Là, le touriste est un peu stressé ... Il a l'impression que le militaire veut seulement l'intimidé pour lui tirer des sous mais il a surtout l'impression que le militaire peut trouver n'importe quel autre prétexte plus ou moins plausible pour vraiment le foutre en taule si il n'a pas ce qu'il veut ... Forcément, avec des étoiles sur les épaules, on est plus crédible qu'avec un pantalon décoré à l'huile de chaine ... "Ambassade de France / M. Jean-Charles BERTHONNET / ASTANA / KAZAKHSTAN Eric SIVIGNON" Le militaire Kazakh a déjà oublié l'histoire, il a probablement eu des suspicions de détention de stupéfiants sur de nombreux autres touristes. Il a le sentiment de vraiment bien faire son travail, et son travail (à défaut de son employeur) le lui rend bien.
Courrier des lecteurs : "Quels conseils concrets ?" Si on s'en tient aux propos tenus par la vice consule, la solution officielle de la diplomatie française est donc de payer la somme demandée par le racketteur. Madame la vice consule a toutefois recommandé au touriste de demander un reçu de la somme payée ... (véridique). Le touriste, interloqué par cette réponse a demandé à la vice consule si il était d'une quelconque utilité d'appeler son consulat dans cette situation. La vice consule, après hésitation, lui a répondu que oui, peut être, celà permettrait d'en savoir un peu plus, mais que de toutes manières elle chercherait à savoir ce qui s'est exactement passé et qu'elle ne pourrait pas interférer dans le cours de la justice Kazakh. Elle insistera sur le fait que, de son côté, elle ne saurait pas qui croire et que donc c'était peut être le touriste qui a vraiment été très méchant avec le gentil militaire ... Alors même qu'elle venait de lui dire qu'il était évident que le Kazakhstan était un pays corrompu ...(véridique, bis) Pour finir, voilà ce que le touriste ferait si cette situation se présentait à nouveau : Il demanderait à voir le règlement dans sa langue natale et il demanderait à appeler son consulat, en espérant que ce ne soit pas Jeannick qui réponde. Le consulat ne peut rien faire, mais celà aura peut être un effet dissuasif sur le douanier ... Mais dans tous les cas, ces demandes peuvent aussi bien dissuader que irriter le douanier qui peut alors mentir pour vraiment vous foutre en taule pour vous faire payer votre insolence. A vous de voir ... Mais la chose que le touriste est content d'avoir fait, c'est d'avoir planqué 90% de son fric dans le protège slip de sa belle. Comme ça le douanier voyait bien que le touriste avait pas beaucoup de sous et qu'il ne pouvait pas lui donner les 100$ qu'il réclamait ... Reste que le douanier peut vous demander de lui donner votre téléphone portable, ou autre gadget ... C'est arrivé à d'autres ... Dans tous les cas, ou presque, il faudra payer ... Si quelqu'un a une solution miracle, la rédaction se fera un plaisir de la publiée ... "Est ce que c'est pareil dans tous les consulats français ?" "Pourquoi attaquer l'ambassadeur ?" Réponse du consul J'ajoute que si l'un des protagonistes de l'histoire se sent profondément outré par certains de mes propos, je modifierai le plus rapidement possible mon récit. Je ne souhaite pas tomber sous le coup de la loi pour outrage a agent public. Je ne publierai pas la réponse du consul sans son accord afin de ne pas envenimer la situation. Par contre si Madame Blaise Durand souhaite faire usage de son droit de réponse, je le publierai ici même si elle le souhaite. |