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Bilan - Pneus
Les pneus méritent bien un bilan à part tant c'est un sujet incontournable entre cyclos. C'est même le sujet numéro 1 des questions que les gens nous posent à propos des vélos : "Et vous faites comment quand vous crevez ?"
C'est facile, on ne crève pas. Ou presque.
Avant et pendant le voyage j'ai lu et entendu beaucoup de compte rendu à ce propos. Certains faisant état de centaines de crevaisons et de dizaines de pneus usés en quelques mois. Alors je me suis dit que je me pencherai un peu sur la question à l'occasion.
Et après avoir bien tâté le terrain, j'en arriverais presque à croire que certains aiment vraiment épater la galerie en racontant des histoires incroyables ou bien qu'ils aiment bien se mettre des épines dans le pied en achetant du matériel inadapté et/ou en en prenant aucun soin. Certains aiment aussi sûrement se mettre délibérément des épines dans le pied pour pouvoir raconter des histoires incroyables par la suite ...
Nous n'avons rien inventé en achetant des pneus "Marathon" de la marque Schwalbe et ils ont été encore meilleurs que ce qu'on pensait. Il ne faut pas se fier aux quelques photos qui suivent, aussi impressionnantes soit-elles. Elles montrent juste que c'est très facile de faire peur avec quelque chose qui relève finalement de l'anecdote.
N.B. : Nous ne sommes absolument pas sponsorisés par Schwalbe et je leur achèterai encore de bon coeur beaucoup de leurs produits.
1. En bref,
Avec nos deux vélos et 41'000 km chacun, nous avons :
- crevé 25 fois (18 pour moi, 7 pour Lydie), soit, en tout, une fois tous les 1'640 km en moyenne, même pas une fois par mois.
- changé 9 pneus. Nous utilisons actuellement les numéros 10, 11, 12 et 13 (voir tableau ci dessous). Soit en moyenne, 12'300 km par pneu et même plus que ça car ceux qu'on utilise actuellement sont très loin d'être hors service et certains ont été renvoyés bien avant la limite car inadaptés aux routes qui se profilaient devant nous.
Ce qui me fait dire qu'en prenant un peu de temps pour sélectionner le matériel et en ne faisant pas n'importe quoi avec, il n'y a absolument aucune raison que les pneus et les crevaisons soit des boulets à trainer tout au long d'un voyage.
Pour ceux que ça intéresse, voilà un peu plus de détails :
2. Avant propos
Pour que tous les chiffres suivants aient du sens voilà quelques données préliminaires à prendre en compte :
Chargement des vélos :
- Lydie : 97 kg (vélo 17 + chargement 30 + pilote 50)
- Eric : 132 kg (vélo 17 + chargement 45 + pilote 70)
Qualité des routes :
Difficile à dire, nous n'avons noté les kilomètres de pistes qu'à partir du ... Chili ... Et une piste roulante fait parfois moins de mal aux pneus que des pavés ou du goudron avec des trous.
Mais dans l'ensemble, on doit frôler les 90% de goudron, avec de grandes disparités toutefois. Depuis le Pérou jusqu'à la fin, on doit presque atteindre 40% de piste.
3. Schwalbe
Nos roues sont en 26" et nous avons utilisé uniquement des pneus de la marque Schwalbe. Nous avons essayé plusieurs modèles différents de leur gamme "Marathon". Voir les tableaux ci-dessous.
Certains trouvent que c'est vraiment abusé de payer 45 CHF pour un bout de cahoutchouc avec "Schwalbe" marqué dessus, surtout quand tu peux trouver des pneus chinois à 5 CHF. Mouais ... Avec une durée de vie moyenne de 17'000 km, les Marathon XR nous reviennent à 2,60 CHF par 1'000 km. Et ils auraient sans doute duré encore bien plus longtemps si j'avais fait attention à la pression plus tôt. Je n'ai pas de point de comparaison valable, mais j'ai quand même l'impression que c'est pas si cher que ça, sans même compter le temps et l'énervement économisé à chercher et changer des pneus plus souvent. Je testerai sûrement une autre marque un jour, mais ça sera vraiment par pure curiosité, parce que je n'ai vraiment pas grand chose à reprocher à la gamme "Marathon", même si ils ne résistent pas encore à des attaques de clous ...
4. Chambres à air
Pour les chambres à air, presque que du Schwalbe aussi. Des 4 d'origine, 2 ne reverront pas la Suisse à cause de trous trop grands ou mal placés (voir photo précédente : la rustine pour réparer le trou sur le côté du pneu était juste à hauteur de la jante et ne tenait pas). On en a utilisé 3 ou 4 en plus de celles d'origine. Un truc pratique quand même si les jantes le permettent : les valves Shrader (les mêmes que pour les voitures), ça permet d'utiliser toutes les stations de gonflage pour voitures ; mes bras me remercient (encore que c'est le seul exercice qui leur reste quand on fait du vélo ...). Parfois la pression de ces stations n'est pas suffisante pour un pneu de vélo et plafonne à 3 bars. Il faudra alors finir à la main quand même.
2 chambres à air de secours, Lydie répare la chambre percée pendant que je remonte le pneu avec une chambre sans trou.
5. Quelle largeur ?
On est partis avec des pneus en 2 pouces (2"). C'est un peu large, mais ça fait aussi office d'amortisseur comme ça. On finit avec des 1.75" à l'avant, un peu plus roulant. Si les Marathon mondial existaient en 1.75" je me laisserai sûrement tenter.
6. Quelle pression ?
On l'a appris à nos dépend, c'est finalement très important pour la longévité des pneus et des jantes et pour limiter les crevaisons.
Au début, je ne m'en occupais pas, la pression devait tourner entre 1.5 et 2.5 bars. Trop bas. Après 3'000km, les 4 pneus étaient déjà légèrement craquelés sur les flancs. 3 emails à Schwalbe plus tard, ils me confirment que c'est sûrement parce qu'ils n'étaient pas assez gonflés. Après que je lui ai précisé nos poids et chargement, le gars m'affirme alors qu'il faut les gonfler TOUJOURS à 5 bars, route et piste. Soit.
Résultat : Trop haut. 4000km plus tard, sur une mauvaise piste du Kyrghyzstan (un pléonasme), mon pneu arrière fait une hernie, lamentablement déchiré à l'intérieur. Ouf, on en avait un de rechange. Re-email à Schwalbe. Réponse : "ah oui 5 bars peut être que c'est trop ... Mettez 4." Finalement, sans trop devoir insister, ils nous ont envoyé gratuitement chez un parent (qui a transmis) 2 pneus Marathon Extreme de rechange. Merci.
Autre désavantage d'une pression trop grande, elle risque de cassée la jante. La pression à l'intérieur du pneu se répercute sur les flancs de la jante et j'ai entendu 2-3 histoires de jantes fendues en deux à priori à cause d'une pression trop forte.
Pour nos pneus, la plage de pression recommandée était de 3 à 5 bars. Je m'en suis finalement tenu à ce réglage à 4 bars, avec une pompe à manomètre. Il me semble très difficile de faire la différence à la main entre 3 et 5 bars ; en roulant chargé, j'arrive à faire une légère différence mais ça reste très intuitif. Lydie ne remarquait rien. Si la route était un billard sur une grande distance je montais parfois à 4.5 et si c'était de la piste, je descendais à 3 - 3.5 bars. Dans tous les cas, il se passait rarement une semaine sans que je vérifie la pression. Et finalement la longévité de nos pneus me fait dire que ce n'était pas un mauvais choix.
Ma pompe : une Crank Brother double débit, corps en alu avec un mano très précis si j'en crois les comparaisons effectuées avec les stations de gonflage. (j'ai l'impression de décrire une bagnole tunée ...)
On avais aussi toujours une petite pompe de rechange en plastique au cas ou l'autre nous lâchait ou si on prenait des routes différentes.
7. Intervertir pneus avant et arrière régulièrement ?
Je ne l'ai pas fait car je pense que celà augmente la probabilité d'avoir les deux pneus défaillants dans un laps de temps réduit. En les laissant toujours à la même position, il y a moins de place pour une surprise : le pneu arrière devrait tenir beaucoup moins de kilomètres que l'avant. Le seul cas où j'intervertirais éventuellement avant et arrière, c'est si mon pneu arrière risquait de lâcher avant d'atteindre le prochain pneu de rechange (magasin ou poste restante).
Ce qui amène à la question suivante :
8. Pneu de rechange ou pas ?
Celà dépend de chacun. Moi j'essaie de toujours en avoir un. Pour plusieurs raisons :
D'abord, j'aime utiliser le matériel jusqu'au bout du bout. Donc je ne change pas un pneu avant qu'il ne rende l'âme. Et vu que c'est très difficile de prévoir quand viendra la hernie fatale, soit il faut un pneu de rechange soit il faudra faire du stop (quand c'est possible). Pour cette deuxième solution, voir le point suivant. Certains font des remplacement "préventifs" quand ils estiment que le pneu est usé, mais là encore, c'est très difficile à mon avis d'estimer correctement si un pneu va lâcher ou pas. Si j'avais voulu faire du préventif, j'aurais changer les 4 pneus en Turquie quand ils avaient des craquelures sur les flancs et seulement 3'000 km. Ils ont tenu en moyenne 14'000 km de plus. Idem quand la matrice métallique à fait son apparition à l'intérieur d'un pneu. J'y ai mis une rustine et le pneu a fait encore plusieurs milliers de kilomètres avant que 2-3 crevaisons en peu de temps me poussent à l'abandonner. Nous n'avons pas dû abandonner un seul pneu à cause de l'usure extérieure.
Deuxième point donc : je n'aime pas devoir prendre le bus ou faire du stop à cause de matériel défaillant, il y a déjà bien trop d'autres raisons qui nous y oblige parfois, je ne veux pas en rajouter, sinon on finirait par voyager en stop. Et avec un pneu de rechange (et sans intervertir pneus avant et arrière, voir plus haut) je rallonge considérablement mon autonomie de ce côté là. En plus, à chaque fois qu'un pneu a lâché (ce qui peut malgré tout arriver n'importe quand même avec un pneu avec peu de kilomètres) et bien on aurait été bien déçus de devoir faire du stop jusqu'au prochain pneu de rechange ; on aurait à chaque fois raté quelques centaines de kilomètres de magnifique balade à vélo.
L'inconvénient majeur reste évidement le poids, minimum 500g pour un Dureme tringle souple. Mais bon, c'est même pas autant qu'une gourde d'eau. Pour nous ce n'était pas un problème. (surtout quand on sait que Madame garde toujours 1kg de farine au fond du sac pour pouvoir éventuellement faire du pain (si j'ai encore le temps-si il fait beau-si tu es sage)
9. En vrac
La colle à rustine a une fâcheuse tendance à sécher bien plus vite que les pneus ne crèvent lorsque le tube est ouvert. J'avais toujours un petit tube neuf au cas où.
Le centrage d'un pneu sur une jante peut s'avérer assez pénible à réaliser ; nos pneus aimaient bien rester coincé un peu trop bas dans la jante à certains endroits. Est-ce que c'est grave si le pneu n'est pas centré ? Je ne sais pas trop, mais j'imagine qu'une dysymétrie de montage ne peut avoir qu'un effet négatif sur la durée de vie du pneu. Alors j'essayais toujours de faire en sorte que ce soit bien le bourrelet du pneu qui soit en appui sur le bourrelet intérieur de jante et que la distance entre la jante et la bande réfléchissante du pneu soit la même des deux côtés et sur toute la circonférence. Après plus d'un an, quelqu'un m'a finalement donné un bon conseil tout bête : humidifier le flanc du pneu juste avant de le gonfler, si possible avec de l'eau savonneuse. En montant le pneu en pression, il se centrera tout seul. Parfois je devais les gonfler à 5 bars pour les centrer et je redescendais la pression ensuite.
10. Modèles testés
Marathon XR (obsolète) | ||||
Nombre utilisé | 5 | Kilométrage moyen / pneu |
17'000 km | |
Largeur | 2" | Nombre de crevaison | 11 | |
Pneus choisis en première monte sur les vélos avec tringles rigides, plus un en tringle souple acheté sur internet avant de partir, en rechange. Un peu larges, un peu trop crantés pour du bon goudron, mais finalement assez polyvalents et durables. Après avoir essayé des "Extreme" et "Dureme", on est retourné vers son successeur, le "Mondial". Trois ont fini avec une hernie et les deux autres ont été mis au rebus à cause de la matrice métallique qui apparaissait à l'intérieur et qui générait des crevaisons. Je ne vois aucun incovénient à la version "tringle souple", uniquement l'avantage d'en avoir un en secours au fond d'une saccoche. |
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Marathon Mondial | ||||
Nombre utilisé | 2 | Kilométrage moyen / pneu | 6'000 km (en cours) | |
Largeur | 2" | Nombre de crevaison | 1 | |
2 pneus achetés sur internet, livrés chez un parent en France qui a expédié en poste restante à La Paz, Bolivie. Quasi identique au XR, mêmes qualités, mêmes défauts. |
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Marathon Dureme | |||
Nombre utilisé | 2 | Kilométrage moyen / pneu | 7'200 km | |
Largeur |
2" | Nombre de crevaison | 2 | |
2 pneus achetés sur internet, livrés en Suisse, expédiés chez une connaissance en Malaisie. Très léger en tringle souple (500g), très roulant, mais un peu faible : même pas 6'000 km sur ma roue arrière avant de faire une hernie, presque sans faire de piste. La version spéciale tandem est peut être un bon compromis ? |
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Marathon Extreme (obsolète) | ||||
Nombre utilisé | 1 | Kilométrage moyen / pneu | 5'900 km | |
Largeur | 2" | Nombre de crevaison | 3 | |
2 pneus fournis gratuitement par Schwalbe, suite à l'éclatement d'un Marathon XR à cause de leur mauvais conseils de gonflage. Livrée chez un parent en Suisse qui venait nous voir quelques mois plus tard. Dans l'attente, on a fait avec le XR de rechange qu'on avait dans les saccoches. Très cranté, pas roulant, génère des vibrations, sans parler des 3 crevaisons. On l'a abandonné vite fait et Schwalbe a fait de même, il n'est plus au catalogue. |
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Marathon Original |
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Nombre utilisé | 2 | Kilométrage moyen / pneu | 12'600 km (en cours) | |
Largeur | 1.75" | Nombre de crevaison | 4 | |
Premier acheté dans un magasin de Melbourne, Australie Deuxième acheté dans un magasin de Wellington, Nouvelle-Zélande. On les utilise sur nos roues avant. Un peu moins de largeur améliore le rendement et on a pas vraiment senti de différence d'accroche sur les pistes du Pérou et de Bolivie. Ils tiennent bien le coup. |
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Marathon Plus |
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Nombre utilisé | 1 | Kilométrage moyen / pneu | 36'000 km | |
Largeur | 1.75" | Nombre de crevaison | 2 | |
Indestructible. On l'a récupéré en Malaisie des Artiz'en vélo avec déjà 20'000 km au compteur. Lydie lui a mis 16'000 de plus et seulement 2 crevaisons. Mais elle a pris une gamelle avec sur une route boueuse et glissante alors on a eu un peu peur de le garder pour les pistes boliviennes et chiliennes ; on l'a laissé à la Casa de Ciclista de La Paz avec 36'000 km et presque aucun signe d'usure si ce n'est des dessins légèrement estompés. Inconvénients, dessins très peu marqués, pas trop d'accroche et surtout le poids, 900g par pneu. On ne peut pas tout avoir. |
11. Plus de chiffres !
(1) Nous n'avons pas le détail du nombre de kilomètres de piste et d'asphalte pour chaque pneu. Certains ont mangé plus de cailloux que d'autres
(2) "Distance entre crevaison" = "Km Total" / ("Nb Crevaisons" + 1) pour différencier les pneus qui ont une crevaison de ceux qui en ont zéro.
Et sous une autre forme (grâce à la magie du tableau croisé dynamique) :
12. Ce que j'en retiens :
- La durée de vie moyenne des pneus que nous avons usés jusqu'au bout est de :
22'500 km pour les 2 pneus avant
11'300 km pour les 4 pneus arrière - Chaque pneu a tenu en moyenne 6'400 km sans crever
- Lydie a même fait deux fois plus de 20'000 km de suite avec une roue sans crevaison, série en cours pour la deuxième fois.
- Le nombre de crevaison est sensiblement le même à l'avant et à l'arrière
- Par contre j'ai plus du double de crevaison qu'elle. On pourrait penser que c'est lié au chargement, mais sa roue arrière (3 crevaisons) doit être autant chargée que ma roue avant (9 crevaisons). Donc mystère. Peut être que c'est juste la dextérité du pilote ? Ou bien que le nombre n'est pas assez significatif.
Commentaires
Alors là, chapeau. Rien qu'en Inde, on a du crever plus que ça. Ou en Argentine sur la Ruta 40.
En tout cas j'aime bien le fait de remettre en perspective le prix du pneu (je suis sûr qu'on peut trouver un pneu de bagnole à ce prix là) face au kilométrage effectué (que je pense peu de vélo atteignent de manière générale).
Pour finir et comme t'as pas testé toute la gamme marathon, je dois avoir un winter au fond du garage si tu veux compléter ton tableau! ;-)
Je verrai ça l'hiver prochain !
J'ai quelques questions/remarques:
-pourquoi avoir mis le marathon+ sur la roue avt du vélo de Lydie, et pas à l'arr? Ce pneu a 36000km, juste incroyable...les 20000 premiers etaient-ils aussi à l'avant? (je vote oui)
-1.75 de section à l'arr, c'est quand meme moins confort, et avoir la bonne pression est encore plus important.
Rien ne justifie vraiment de prendre des pneus de moins de 50mm sur un tel programme: le roulage sur goudron est identique (au besoin ajuster la pression), le roulage sur piste est moins bon avec des pneus moins larges, la diff de résistance aéro imperceptible quand on a 4 sacoches (Lydie ne sent deja pas la diff entre rouler à 3 et 5 bars!!!), et pareil pour la diff de masse en rotation quand on trimballe autant de merdier que vous!
j'aurais jamais pensé que mon petit pneu serait passé à la postérité dans un tel article digne du mega geek Eric!!
Voilà pour le reste :
- Quand on a récupéré le Plus, Lydie avait encore un XR 2" à l'arrière, donc pas de raison de changer
- Pour les 1.75", je sentais quand même une roue avant plus "agile" qu'avec le 2"
-le Mondial tient ses promesses et c'est une excellente nouvelle!
Il existe en 55-559 (2.15"), 120g de plus que le 50, à préférer pour un programme am du sud avec beaucoup de piste et parfois du sable, à l'arr bien sûr.
-Pour etre complet il faut parler du Supreme, qui est parfait à l'avant pour les petits voyages OU au long cours dans une config légère (pas de sacoches à l'avant). 9000km sur le vélo de Julie, encore OK pour 4-5000 je pense.
- des pneus plus larges que 2" franchement, je sais pas si j'oserai. Même si c'est mieux dans le sable, celà doit quand même rarement valoir le coup, à moins de chercher à se faire toutes les pistes ensablées de la planète. Nous on dégonflait un peu les pneus et ça allait pas trop mal.
- Merci pour le compte rendu du supreme que nous n'avons pas essayé.
-petite erreur de calcul pour la répartition des masses: pour savoir vraiment quel poids se prend chaque pneu, tu mets une roue sur un pèse-personne (vélo chargé avec ses sacoches), et tu rajoutes le poids du pilote (2/3 pour l'arr, 1/3 pour l'avant).
A la louche ça doit faire qqch comme:
*Lydie
avant 20 bagages + 33 pilote + 8 velo =61
arr 10 b + 17 p + 8 v =35
*Erix
avt 15 + 23 + 8 =46
arr 30 + 47 + 8 =85
- Pour la répartition des masses, je n'ai pas pu faire d'erreur puisque je ne les avaient pas données ;) mais effectivement après expérience c'est bien 1/3 du poids du pilote sur l'AV et 2/3 sur l'AR (il faut quand meme faire attention à ce que les roues soient au même niveau sinon la mesure est largement faussée).
Le pneu AR de Lydie est donc bien plus chargé que mon AV donc le poids ne justifie pas à lui seul le nombre de crevaison.
Merci en tout cas de tes remarques, mais je dois dire que je n'en attendais pas moins de ta part :D :D
Si tu as plus crevé que Lydie, c'est bien évidemment parce que tu es plus lourd, mais surement aussi parce que Lydie est meilleure pilote (toutes choses étant égales par ailleurs, si elle descend à la meme vitesse que toi).
J'arrete là pour cette fois! :-D
Mais quand même! 75kg de matos pour 2 c'est énorme!
Le nombre de crevaisons (plutôt très faible vu le trajet effectué) doit pouvoir être encore réduit en chargeant moins le vélo.
Bref, ton retour sur les pneus Schwalbe (et plus généralement sur votre voyage) est très intéressant!
Passée la surprise du poids du chargement ;-) j'ai appris pas mal de trucs.
On n'a pas encore fait le tour du fourbi à emmener, mais j'ai peur qu'on n'arrive aussi à un poids effrayant car on part longtemps et on ne peut se permettre de faire dans le minimaliste (ex: tente 3 places => poids 4 kg)
Peut-être connaissez-vous déjà. J'y ai appris des tas de trucs pour n'emporter que l'utile et choisir le bon matériel (en rando à pied ou à vélo). Certes il faut parfois faire un effort financier , le matos léger ET solide coûte cher.
Bonne préparation en tout cas!
On pense a vous, ca va l’atterrissage?
Merci encore en tout cas. ça m'aide au nivau du choix!
Alors le code couleur est le suivant :
En rouge : ce sont les pneus qu'on a utilisé jusqu'au bout. On a du s'en séparé car ils ne pouvaient plus rouler.
En orange ce sont ceux qui pouvaient encore rouler mais qui n'était pas (ou plus) adapté à notre utilisation.
En vert ce sont les pneus qu'on avait sur les vélos à la fin du voyage. Ils étaient encore en très bon état et on n'envisageait pas de les changer.
Les couleurs ne sont donc pas liées aux qualités intrinsèques des pneus mais à leur état quand on s'en est séparé.
Le choix n'est pas facile en tout cas, surtout avec la gamme encore élargie de Schwalbe, car un nombre très important de critères rentre en compte ...
Bon voyage !