Turquie : À voir / à faire

Routes parcourues
Nous sommes entrés en Turquie par la douane très récente de Lesovo au sud de la ville Bulgare de Elhovo. 4 contrôles de passeport plus tard, nous étions en Turquie !
Nous avons suivi la route en direction d'Istanbul en passant par Kirklareli, Vize et en arrivant à Istanbul par le nord. 40 km de banlieue avant d'arriver au Bosphore
Nous avons ensuite suivi la côte de la Mer Noire pour arriver à Trabzon et faire ainsi notre visa Iranien en 2h. Eregli, Amasra, 300 km et plus de 6000 mètres de dénivelé pour arriver à Sinop. Route magnifique mais difficile, nous avons eu le beau temps et beaucoup aimé le défi. Petit crochet à Safranbolu pour goûter aux fameux loukoums et depuis Sinop la route se transforme en grosse deux voies et c'est nettement moins marrant.
Depuis Trabzon, nous avons fait une excursion au monastère de Sumela pour redescendre et se diriger vers Bayburt, Erzurum et Dogubayasit. Les paysages se transforment et sont magnifiques jusqu'à voir le mont Ararat, un GRAND moment !

Etat des routes
Les routes turques varient suivant les coins du pays. Et si elles n'etaient pas en etat lors de notre passage, elles le sont sans doute maintenant. Le pays entier semble en travaux et les projets d'agrandissement ne manque pas. Cela implique une quantité assez impressionnante de camions, mais nous nous sommes toujours sentis en sécurité. Seul hic, avec la chaleur, le goudron collait parfois a nos pneus.

Cartes routières
Nous avions la carte IGN de la Turquie. Pas toujours assez précise, quelques irrégularités concernant les kilomètres, mais en règle générale c'était pas trop mal.

Ravitaillement
Aaaaaah... La Turquie... ! Des brochettes de poulet, des shish kebab, des lahmacuns (pâte a pizza que l'on fourre d'oignons, de tomates et de viande et que l'on mange comme des buritos) des pides (sorte de pizza allongées), des loukoums, des pauses thé par centaines ... Et surtout, pour la parenthèse pub, les produits Ulker : des gâteaux (ou des biscuits, comme vous voulez) des pâtes a tartiner au chocolat - noisette, et a peu près tout et n'importe quoi bon a grignoter sur la route. Nous avons aussi teste les glaces, si particulières puisque très dures, le pain (presque comme chez nous) les noisettes qui sont cultivées près de Trabzon et les petits-déjeuner omelette-tomate-oignon chez Feim. On en salive encore !
Aucun problème pour l'eau sur la côte de la mer, puisque c'est une région montagneuse et que beaucoup de sources coulent des sommets. De l'eau claire et fraîche a profusion. Petit hic par contre des que l'on entre en ville. Mieux vaut la filtrer et s'éviter des problèmes gastriques.

Logement
Nous avions lu sur les blogs de cyclos que certain d'entre eux n'avaient jamais eu a sortir la tente de toute la traversée. Nous n'avons pas été "si bons" puisque nous avons fait beaucoup de camping. Dans la forêt, sur la plage, au milieu de la "steppe" juste avant Erzurum. Un nombre incalculable d'invitation a boire le tchai (le thé!) parfois suivit d'une invitation a dormir mais ça reste des exceptions.
Nous avons aussi été surpris du prix du logement en Turquie. Souvent 20 Euro par chambre double avec petit-déjeuner.

Sites touristiques
Istanbul, même si nous n'avons pratiquement rien visité dans cette ville! Pas envie, pas le budget et mille autre choses à régler avant.
La côte de la mer Noire est un sacré challenge. Notre record aura été de faire 60 km et plus de 1700 m. de dénivelé sans jamais dépasser les 300 m. d'altitude. La route monte a 250 m. puis redescend au niveau de la mer. Remonte a 300 m. puis retombe dans l'eau ...  Le tout sous le soleil, une chaleur étonnante pour un mois de mai et pratiquement aucune goutte de pluie ! (Alors qu'on nous promettait un temps pourri !)
Petit détour par Safranbolu, ville héritage de l'UNESCO et célèbre pour ses loukoums, le monastère de Sumela (même si il nous a fallu tout redescendre puisque la route ne continuait pas plus loin) , les plaines avant et après Erzurum et l'arrivée a Dogubayazit avec le Mont Ararat en fond d'écran. Magique !