Vous vous demandez ...

Questions posées en cours de voyage :

GPS : modèle, autonomie, cartographie, etc ...
Modèle : Garmin GPSmap 60CSX (recommandé sans retenue) Fonctionne avec 2 piles AA.Il est en marche chaque fois qu'on roule, pour enregistrer tout notre parcours (relief, lieux des nuits).

Montage sur le vélo : Avec le support spécifique vendu par Garmin. Ca n'a pas l'air mais ça tient super bien, même sur les pistes en mauvaise état.

Garmin Velo oder Motorrad Lenkerhalterung

Il a récement du être "customisé" quelques fois après des casses successivent, après plus de 2 ans sans aucun problème. Un couteau suisse, un bout de ficelle, quelques fils de fer et un peu de scotch et tous les morceaux tiennent à nouveau ensembles (si si à l'origine c'est bien le même que sur l'autre photo ...)

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Autonomie : On l'utilise avec des piles rechargeable 2500mAh qui durent environ 12-15h de fonctionnement soit 2-3 jours de vélo selon la longueur des étapes et le temps passé à jouer avec le soir. Avec 3-4 jeux celà permet de tenir environ une semaine avant d'être à sec. Et en général, on se paie une chambre avant ça ! :) Mais c'est vrai qu'en Australie, NZ, Chili et Argentine, vu le prix des chambres, on aimerait bien avoir une dynamo pour s'éviter de courir après les prises électriques. Dans certains coins du Pérou et de Bolivie, c'est pas le prix, mais la présence des hotels qui limitaient notre potentiel électrique. Alors si c'était à refaire, c'est absolument certain que je prendrai une dynamo à l'avant, surtout depuis que j'ai vu ce couple de néerlandais qui branchait le même GPS en continu sur la dynamo avec un petit adaptateur ; les piles prenaient juste le relais quans ils s'arrêtaient. Dynamo, dynamo dynamo !!!

Pour ce qui est de la durée de vie des piles, un petit calcul s'impose : on en est à 2500h de vélo environ (au 15 octobre 2012), plus quelques heures d'utilisation hors vélo, on doit presque arriver à 3000h d'utilisation du GPS. Depuis le départ on a utilisé environ 7 paires de piles différentes, soit 428h d'utilisation par paire de piles. Et aujourd'hui elles arrivent toutes en fin de vie. Avec 13h d'autonomie par recharge, ça fait 33 recharge par jeux de pile avant qu'elles ne soient mortes ... On est très loin des centaines de cycles annoncés par les fabricants mais paradoxalement je trouve que c'est déjà pas mal. Les variations de températures (de -15°C à +55°C) ne doivent pas aider à la durée de vie.

Aujourd'hui un de nos chargeurs ne veut plus les charger du tout et le deuxième arrive à les charger si on le laisse longtemps mais de toutes manières les piles elle-même ne tiennent plus trop la charge et se déchargent même sans les utiliser, alors on vient de réinvestir dans 4 piles rechargeables neuves.

Cartographie : Au début on en avait pas, on se servait juste des traces gps comme souvenir et pour se repérer sur la carte avec la forme général des virages (ça marche passablement bien). A partir de la Malaisie, j'ai trouvé ce site :
http://garmin.openstreetmap.nl/
Il permet d'avoir les cartes de www.openstreetmap.org sur un garmin, gratuitement avec la foncion "routage" (=calcul d'itinéraire) en prime (ce qui n'est pas le cas dans toutes les cartes gratuites pour garmin). Je trouve ça génial, même si ce n'est pas parfait, c'est largement suffisant dans beaucoup d'endroits et ça ne fera que s'améliorer vu le concept de OSM. Avec un peu de chance OSM sera bientôt LA référence cartographique mondiale, tout gratuit en plus ! Et en ayant la carte directement sur le GPS, c'est facile de voir les données qu'il manque, de les enregistrer et de les transférer sur OSM ensuite pour améliorer la carte pour tout le monde !
En amérique du sud, il y a des projets locaux gratuits aussi qui ont actuellement un contenu plus complet que OSM : pour le Pérou, pour l'Argentine et un autre pour le Pérou et Bolivie notament qui a l'immense avantage de montrer les courbes de niveaux (mais pas de fonction routage). Pour la Bolivie on a adoré.

Hygiène
"Aller j'ose une question qui trotte dans la tête de plein de monde se pose et qu'aucun voyageur ne se parle... c'est un peu intime certes... mais je me lance.
Pour aller aux "toilettes" surtout avec la tourista qui fait qu'on y va tous les 1/4 d'heure... vous trouver du papiers partout? vous utilisez le peu d'eau que vous transportez? enfin bref, comment ça se passe? par exemple depuis que vous vous trouvez en Amérique du Sud (après tout c'est le continent qui nous interesse.. (Zwooff, oct. 2012)"

En standard, on transporte toujours un (voire 2) rouleau de papier avec nous, et on a trouvé partout dans le monde soit dans les magasins, soit on part avec le rouleau de l'hôtel. On a pas de souvenir d'avoir galéré pour en trouver en tout cas. Au pire les mouchoirs en papier, c'est presque la même chose, plié différement ... On en connait certains qui se sont habitués à la mode musulmane avec la main gauche et de l'eau, mais nous pas, surtout qu'on a jamais été en grave pénurie de papier justement. Avec le papier, il faut juste faire attention car dans de très nombreux pays, il va dans la poubelle (si il y en a une) mais JAMAIS dans le trou sous peine de bloquer tout le système d'égouts du pays. Dans la nature, on le ramasse pour le mettre dans notre sac poubelle du moment, ou bien on le brûle parfois. Au pire si il pleut et qu'on est loin d'une ville, on l'enterre avec le reste.

A propos de la turista, bien que je soit un de ses très bon client, j'ai l'avantage de ne pas être trop sensible dès que je suis sur mon vélo et que je roule. Les problème viennent quand on fait une pause. Ca m'a surtout beaucoup coupé l'appétit.

Pour la question "où ?", mis à part sur la côte sud de l'Australie et en NZ où il y a des toilettes publiques dans tous les villages, c'est beaucoup dans la nature, forcément ... Selon les endroits, on est plus ou moins rigoureux avec les traces qu'on laisse. Jamais de papier évidement et quand c'est possible, on enterre. C'est fastidieux mais les mouches et les sandflies, encore plus, alors on essaie de penser à ceux qui passeront derrière (car oui, quelqu'un passera sûrement derrière ; c'est arrivé 3 fois qu'on trouve des sardines de tente dans des coins camping qu'on pensait assez paumés). En NZ ils avaient l'air tellement parano avec ça qu'on a acheté une petite pelle exprès pour ça. Le plus loin des cours d'eau est évidement le mieux.

Quand on dort ou campe chez l'habitant, on leur demande bien sûr d'utiliser leurs toilettes, ... si ils en ont ... On se souvient très bien de notre première nuit au Cambodge, où on a campé près des bureaux des gardes forestiers (Voir la deuxième photo dans cet article). On a eu l'impression qu'il ne comprenait pas très bien notre question, alors on a sorti notre petit dictionnaire en image (voir plus bas) qui a provoqué un bon éclat de rire et une réponse assez inattendue étant donnée l'apparence relativement moderne des lieux : "C'est pas assez grand là ??", en indiquant la brousse de l'autre côté de la route, tout en rigolant ... Et effectivement, le lendemain matin, pendant une heure, on verra tout le village traverser la route, aller dans la brousse et revenir. Le tout sans papier et sans eau. On a pas tous la même notion de l'hygiène. C'est arrivé aussi en amérique du sud ...

Après, il y a je pense 2 ou 3 pays complètement hors concours :
Ouzbekistan : on a de très mauvais souvenirs des toilettes des restos et hotels, pas de papier évidement, mais pas d'eau non plus, ce qui est beaucoup plus étonnant dans un pays musulman. Et comme il n'y a pas d'eau, il ne nettoient pas ...

Inde : on y est pas passé, mais on en connait pas mal qui s'y sont frottés et j'y suis allé 2 fois pour le boulot. Et même si ce n'était que quelques jours, j'ai quand même eu l'occasion d'admirer un homme accroupi à 5 m de la route avec rien à moins de 50m pour le cacher. Il profitait juste de l'ombre du panneau publicitaire géant situé justement à 50m de là ...Les récits de ceux qui y ont voyagé plus longtemps me font dire que celà n'avait rien d'exceptionnel.

Chine : Il y a des toilettes dans les stations services, mais il faut avoir du bol pour tomber sur celles qui ont des murs entre chaque trou dans le sol. D'ailleurs il n'y a pas toujours de trou, parfois c'est une rigole commune et il ne vaut mieux pas utiliser la place juste vers l'évacuation quand il y en a 10 en amont ... Mieux encore, lors de notre trajet en bus de Urumchi à Lanzhou, notre compagnon du moment, Rémy, qui ne sait pas se contenir, a du sortir pisser à la première pause du bus (après 15h de route quand même) et en est revenu avec un nouveau défi : voir le plus de chinois déféquer en même temps. Lui en a vu 4, juste à côté de lui, de l'autre côté de la rembarde de sécurité alors que le bus était garé à moins de 3m, sur la bande d'arrêt d'urgence. On ne l'a jamais battu ...

Mais, nous, les hommes, on a encore du bol ... Lydie est tellement jalouse de la technologie masculine qu'elle a eu marre d'essayer de se cacher pour la moindre vidange. Elle a donc inventer une nouvelle discipline : le "Hardcore peeing", je ne traduit pas, les photos parlent d'elles-mêmes ...

FAQ_03 FAQ_02

 

Douche en camping : On a 3 accessoires qu'on trouve presque indispensables qui nous permettent de réduire au strict minimum la quantité d'eau nécéssaire pour une douche

- la gourde de vélo, pour dispenser juste ce qu'il faut d'eau sur ...

- un gant de toilette (ou lavette) qui permet de se mouiller - savonner en même temps

- et une mini bâche en plastique pour se mettre pieds nus dessus et éviter d'utiliser 1 litre d'eau ensuite juste pour se rincer les pieds plein de terre.

Avec ça, il me faut 1L pour une douche complète et 800mL à Lydie pour une douche sans shampoing. Il faut vraiment qu'il fasse super froid ou qu'il y ait trop de monde autour pour qu'on s'en prive.

 

 



 

BIENVENUE à vous, famille, amis ou voyageurs de passage...

Nous avons choisi de tout quitter en mars 2010 pour un long voyage de 2 ans sur les routes du monde en vélo. Eric est français, né en 1980 dans la région Lyonaise et Lydie est née en Suisse en 1983. Nous nous sommes rencontrés en Suisse et avons décidé de partir de la maison avec nos vélos, en espérant atteindre la Nouvelle-Zélande sans devoir prendre l'avion et revenir chez nous par l'autre côté de la planète !
(plus de détails sous la rubrique "itinéraire")

Nous nous réjouissons de pouvoir partager notre voyage via ce site internet, en espérant aussi avoir de vos nouvelles ! N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou suggestions ou de nous contacter. Nous vous répondront le plus rapidement possible, dans la mesure de nos moyens et des connexions internet du moment.

Bonne visite...!

Eric & Lydie

 

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Voilà un petit résumé des questions qu'on nous a posées plus au moins souvent avant de partir ...

 

Combien ça coûte de voyager comme ça pendant 2 ans ?
Nous n'avons pas vraiment établi de budget précis. Après avoir consulté de nombreux sites de voyageurs à vélo, nous avons estimé que CHF 15'000 (10'000 €) étaient nécessaires par année de voyage. Cette valeur moyenne inclut les frais de visas, de transport (dont le bateau qui coûte assez cher, environ CHF 100.00 par jour et par personne), des visites, d'un hôtel avec une douche de temps en temps... Pas de folies donc, mais tout de même de quoi profiter de notre voyage à travers le monde. D'autant plus qu'une fois en Asie, manger et dormir au sec ne coûte vraiment pas cher.
Il nous aura fallu économiser pendant un petit moment ... L'argent ne tombe pas du ciel (ça ce saurait) mais en vivant les deux dans un studio pendant presque 1 année et avec 2 salaires, nous avons pu réunir ce montant sans trop nous priver dans notre vie de tous les jours et sans puiser dans les économies ...

Et vos voitures, votre appart ? Vos meubles ? Vous en faites quoi ?
Nous avons vendu nos voitures, remis notre studio pour mi-mars 2010, et casé tous nos meubles dans le grenier du papa de Lydie. (Merci Marie-France de nous avoir laissé une petite place ...)

Est-ce que vous êtes sûr de retrouver du travail en rentrant ?
Non... Mais on se dit que de toute façon, rien n'est jamais sûr... On espère que notre aventure sera prise comme un plus sur nos CVs et avec Internet, on peut postuler même depuis l'autre bout du monde ...

Et comment vous allez faire pour le coiffeur ?
On a décidé de se laisser pousser les cheveux et d'en faire des rastas ...

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Vous n'avez pas peur ?
Ca dépend des jours ! Mais dans l'ensemble on se réjouit surtout de partir. On a le sentiment d'être privilégiés, de pouvoir vivre notre rêve et d'être soutenus pas nos amis et notre famille. On se pose bien sûr beaucoup de questions quant au déroulement du voyage : est-ce qu'on trouvera des endroits pour dormir en toute sécurité, est-ce qu'on aura nos visa pour l'Iran et pour la Chine... Mais les imprévus font partie intégrante de notre ballade à vélo et on espère qu'on arrivera à les prendre avec philosophie !

Vous n'aurez pas l'ennui ?
Ah ça... C'est lorsqu'on quitte ses repères qu'on prend conscience à quel point on tient aux gens qui nous entourent... C'est difficile de s'imaginer manquer pleins de grands évènements (Paléo, les 18 ans de Marion ou le contraire) et on culpabilise d'être égoïste... Mais finalement ce voyage c'est un peu maintenant ou jamais. On se dit qu'on aura pleins de choses à raconter à notre retour et des diapos pour des semaines ;) ... De plus, ce site internet vous permettra de nous suivre et de prendre de nos nouvelles, mais aussi de nous envoyer vos messages et de rester en contact. Vive Internet !

Et vous allez faire comment pour traverser jusqu'en Nouvelle-Zélande avec vos vélos ? A la nage ? En pédalo ?
Ou en radeau si on y arrive... On a dit qu'on ne voulait pas prendre l'avion... Reste quand même le train et le bateau... Non ?

Est-ce que vous vous entraîner beaucoup ?
Non pas vraiment... On aime se balader en raquette et en ski de rando l'hiver, marcher et faire du vélo en été... Eric est membre du club de badminton de la région, un peu de fitness pour Lydie les mois avant le départ histoire d'améliorer l'endurance et c'est tout... Nous ne sommes pas des sur-hommes (ou sur-femmes) et encore moins des champions recherchant avant tout les records ... On aura largement le temps de s'améliorer un peu au cours du voyage ...

Pourquoi est-ce que vous n'avez pas de sponsors ?
La recherche de généreux donateurs est souvent longue et fastidieuse. Nous n'avions pas envie de perdre du temps à monter un dossier, faire le tour des sponsors potentiels pour au final obtenir une aide qui nous obligerait à nous justifier sur notre itinéraire ou le but de notre voyage et faire des rapports. Nous avons la chance d'avoir pu économiser suffisamment d'argent pour concrétiser ce voyage sans aide et c'est très bien ainsi.

Vous allez apprendre les langues de tous les pays dans lesquels vous passez...?
On aurait bien voulu avoir le temps d'apprendre le turc ou le russe. Mais on devra se contenter de quelques notion. Dire "Bonjour - Merci" dans la langue locale est souvent très apprécié. Mais pour le reste on devra comprendre et se faire comprendre avec notre français, l'anglais ou l'espagnol et notre petit guide en images ...

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Et vous ne passez même pas par l'Inde ?
Notre rêve c'est de réussir à rallier la Nouvelle-Zélande en vélo depuis le devant de notre porte... Pas de passer par tous les pays du monde... Qui nous dit que ce sera notre seul voyage à vélo ?

C'est dommage, si vous pédalez tout le temps, vous allez passer à côté de pleins de belles choses...
Qui a dit qu'on pédalerai tout le temps ?? Nous avons prévu de faire environ 1500km par mois, donc une moyenne de 50km par jour. En sachant que nous arriverons à en faire parfois 100 et parfois pas du tout. On se gardera en moyenne 2 jours de repos par semaine, pour visiter, faire les démarches administratives et mettre à jour notre site internet !

Qu'est ce que vous allez faire quand vous allez rentrer ?
Ca c'est une bonne question ... On va sûrement essayer de retrouver rapidement du travail dans la région d'où on est partis afin de renflouer les caisses mais on aura sûrement aussi un petit coup de déprime et ça, on sait pas trop comment on va le gérer ...

Mais ... on dit "A vélo", pas "EN vélo" ...
On s'est posé la question au moment de réserver le nom du site et le choix a été vite fait car www.untouravelo n'était pas disponible dans tous les noms de domaines qu'on voulait ... donc pas le choix ...
En plus, même d'un point de vue linguistique les experts ne sont pas unanimes ...
Certains sont d'avis qu'il faut employer "en" lorsqu'on est à l'intérieur du moyen de transport "en voiture", "en bateau" ... mais on dit bien "en scooter" aussi !
D'autres associent "en" au fait qu'il n'y a pas d'effort physique à fournir pour se déplacer, d'où "à pieds", "à cheval" ... mais on dit bien "monter en ski de rando" !
Bref rien de bien clair et on fait finalement comme on veut ! En plus dans Google "En vélo" donne 20 fois plus de pages francophones que "A vélo" ... ;)
Sources : TV5 Yahoo Google Le Figaro